Etats-Unis

USA : plusieurs états veulent réviser leurs lois sur l'avortement

Une vingtaine d'états américains examinent des législations demandant de réaliser une échographie avant d'avorter rapporte Liberation.fr. Au Texas, le gouverneur Rick Perry doit signer une loi dans ce sens, déjà approuvée par les deux chambres de l'état. Celle-ci dispose que les médecins doivent, avant une interruption de grossesse, faire une échographie pour montrer le foetus à la femme qui le porte et lui faire entendre le battement de son coeur. Dennis Daugaard, gouverneur du Dakota du Sud doit approuver une loi donnant aux femmes un délai de 72 heures à respecter avant de prendre la décision d'avorter. Les parlementaires de l'Ohio débattent d'une loi interdisant les avortements dès lors qu'un battement de coeur est détecté.

Source : Libération.fr via la revue de presse gènéthique

Un foetus appelé comme témoin pour justifier l'interdiction de l'avortement

Un fœtus de 9 semaines pourrait être appelé comme témoin lors de l'examen d'un loi aux États-Unis. Il doit permettre de prouver que le cœur d'un bébé bat dans le ventre de sa mère dès le 18e jour, et empêcher l'avortement, une fois ce délai dépassé.

Dans l'Ohio, aux États-Unis, des partisans de l'interdiction de l'avortement ont décidé de faire intervenir un fœtus de neuf semaines devant la Chambre État de santé du Comité. Le but est de prouver que son cœur bat, et ainsi faire passer une loi interdisant les moyens d'interruption volontaire de grossesse, le "Heartbeat Bill".

Source : Zigonet

Décès du Dr. Nathanson, auteur du "Cri silencieux"

Le Dr. Bernard Nathanson, gynécologue obstétricien américain, ayant supervisé et pratiqué de nombreux avortements avant de connaître un retournement de conscience complet, est mort d'un cancer à l'âge de 84 ans le 21 février 2011, chez lui, à New York. 
Le Dr. Nathanson, qui avait formé des milliers de médecins à pratiquer l'avortement, estimait avoir lui-même interrompu 5000 grossesses et se déclarait "personnellement responsable de 75 000 avortements".

L’avortement aux États-Unis : 1 milliard de $ de “chiffre d’affaires” annuel

C’est une étude inédite et terrifiante que nous signale Rick DelVecchio, un journaliste au Catholic San Francisco, l’organe officiel de l’archidiocèse, dans un article du 4 mai.

USA : stabilité du taux d’avortements

Le taux d’avortements est resté stable aux Etats-Unis entre 2005 et 2008, atteignant 1, 21 million selon une enquête, publiée le 11 janvier 2011, par le Guttmacher Institute, un centre de recherche sur la "santé reproductive" . En 1990, il était de 1,61 million et il avait diminué presque chaque année jusqu’en 2005. Le chiffre de 1,21 million est le plus bas depuis 1976. On dénombre 19,6 avortements pour 1000 femmes âgées de 15 à 44 ans ; on en comptait 29,3 pour 1000 femmes en 1981. 

Sur l’ensemble des pratiques d’interruption de grossesse, le pourcentage d’avortements par pilule abortive a augmenté, passant de 14% à 17% entre 2005 et 2008.

Source : Washington Post, Fox News, via la revue de presse gènéthique

Un projet de loi de Chris Smith pour rendre permanent l’amendement Hyde

Le député Républicain du New Jersey, Chris Smith, catholique et pro-vie, a annoncé qu’il déposerait le 29 juillet un projet de loi à la Chambre des Représentants. Le « No Taxpayer Funding for Abortion Act » (loi Pas de financement de l’avortement par le contribuable), s’il était voté par la Chambre basse, aurait pour conséquence de rendre l’application de l’amendement Hyde – prohibant tout financement de l’avortement avec de l’argent public – permanent et en quelque sorte automatique, évitant ainsi de revoter cet amendement à chaque foi que les projets de lois budgétaires pour les ministères du Travail, de la Santé et des Services à la personne, viennent en discussion à la Chambre.

Le projet de loi de Smith codifie également la clause dite Hyde-Wedson de l’amendement Hyde qui protège la clause de conscience des personnels de la santé se refusant à pratiquer, à suggérer ou à financer l’avortement. Il rendrait également permanents l’amendement Helms – interdisant le financement fédéral de l’avortement à l’étranger –, l’amendement Smith FEHBP – le financement de l’avortement à la demande pour les fonctionnaires fédéraux – et l’amendement Doman – interdisant tout financement décrété par le Congrès au financement dans le District fédéral.

Source : LifeSiteNews

Les pro-vie encore plus nombreux depuis l'élection de Obama aux Etats-Uns

Les Américains sont aujourd'hui plus nombreux à se déclarer pro-vie que pro-choice: selon une nouvelle enquête Gallup, ils seraient 47% contre 45%. C'est la troisième fois consécutive depuis mai 2009 que l'étiquette pro-vie bat l'étiquette pro-choix, symbole d'une évolution importante.

Le vice-président des Etats-Unis s'ingère dans le débat Kenyan sur l'avortement

Après avoir repoussé en novembre dernier son voyage programmé au Kenya, en raison des difficultés à faire passer sa loi de réforme de la santé, Obama qui y est attendu comme le Messie – et qui y est peut-être né selon certains… – vient d’y dépêcher Joe Biden. Le pays est en effervescence car on y débat d’un projet de nouvelle constitution où le “droit” à l’avortement serait reconnu. Voici ce qu’y a déclaré Biden : « Nous espérons, Barack Obama espère, et j’espère que vous allez faire cette réforme pour permettre à l’argent de couler à flot » signifiant ainsi que si le “droit” à l’avortement est inscrit dans la nouvelle constitution, les États-Unis financeraient généreusement le Kenya ! Le vice-Président Biden vient de franchir la ligne blanche : des membres de la Chambre des Représentants viennent de lancer une enquête pour savoir si l’administration Obama ne violait pas de cette manière la loi fédérale en prenant fait et cause pour la constitution controversée d’un pays étranger. En outre, les spécialistes estiment que les propos de Biden constituent également une violation de l’Amendement Siljander annexé à la loi de finance des Affaires étrangères des États-Unis, qui dispose « qu’aucun des fonds mis à disposition dans le cadre de la loi de finance ne peuvent être utilisés pour soutenir ou s’opposer à l’avortement » dans un pays étranger.

Source : Américatho

Les contribuables américains ont-ils été taxés d'un milliard pour les avortements ou davantage ?

Selon des membres pro-vie du Congrès américain, les contribuables ont dépensé plus d'un milliard de dollars entre 2002 et 2009 pour financer des organismes faisant la promotion de l'avortement. Au cours d'une conférence de presse qu'ils ont tenue à Washington mercredi, les élus pro-vie et des responsables d'associations ont souligné qu'il s'agissait là des chiffres officiels du Bureau de comptes du Gouvernement (GAO, Government Accountability Office).

Avortement en Caroline du Sud : délai d'attente et informations pro-vie

Les législateurs de la Caroline du Sud (Etats-Unis), se sont mis d'accord ce jeudi pour imposer un délai d'attente d'au moins 24 heures aux femmes demandant un avortement afin qu'elles puissent avoir accès à des informations capables de les aider à choisir la vie pour leur enfant.

La mobilisation des défenseurs de la vie a abouti à l'inclusion dans le dispositif de renvois vers les centres d'aide aux futures mères, notamment par la fourniture de liens vers les sites internet de ces organismes pro-vie qui offrent des échographies gratuites, afin que les femmes soient réellement informées des implications de leur choix.

Cette mesure devrait être définitive puisque la Cour suprême des Etats-Unis a jugé en 1992 que les Etats peuvent imposer un délai d'attente de 24 heures.

En France, le délai de réflexion est fixé à 5 jours, mais il n'est assorti d'aucune obligation ni même d'un quelconque encouragement à s'informer sur la réalité de l'avortement, d'autant que toute « pression » visant à empêcher une femme d'avorter, même psychologique, est interdite.

Source : LifeNews , traduit par leblogdejeannesmits

Syndicate content