Le droit à l’avortement ne sera pas davantage encadré en Valais. Le Grand Conseil a refusé hier, par 81 voix contre 32 et 9 abstentions, une proposition de l’UDC Michael Kreuzer. Ce dernier souhaitais que tous les centres de consultation soient tenus «d’expliquer globalement aux intéressées les éventuelles séquelles corporelles et psychiques d’un avortement» et que ces mêmes séquelles soient également présentées lors des cours d’éducation sexuelle scolaires. Pour le jeune député-suppléant haut-valaisan, «l’interruption de grossesse est systématiquement minimisée, ce qui en donne une image faussée». A l’appui de sa thèse, il a lu devant le plénum un témoignage d’une jeune femme visant les affres des suites d’un avortement. (…) Lors du vote, l’UDC a été soutenue par une partie des députés PDC du Valais francophone, alors que les autres élus de la famille démocrate chrétienne ont rejoint la gauche et le PLR dans le camp du non.
Source : religion.blog.lenouvelliste