Dans un communiqué diffusé le 1er septembre, Sabine Faivre, secrétaire nationale Vie, famille, santé du mouvement de Christine Boutin, fait remarquer que cette mesure présente trois risques qu’il est impossible d’éluder :
- L’élargissement de l’accès à l’IVG par le biais des centres de planification risque d’accroître encore le nombre déjà très élevé de recours à l’IVG, ce qui va à l’encontre de la politique de prévention souhaitée par le gouvernement.
- Le développement de l’avortement à domicile conduit à se décharger du poids d'une prise en charge en milieu hospitalier, difficile à organiser, coûteuse et mal vécue par les équipes soignantes, d’où le risque d’un désengagement progressif de l’État face à une pratique jugée contraignante.
- L’accès en « distribution automatique » de l’IVG semble éluder les risques psychologiques importants engendrés par l’avortement à domicile chez les femmes les plus fragiles, condamnées à vivre ce drame dans la solitude.
Pour Sabine Faivre, « la mesure annoncée semble guidée, non par le souci des femmes elles-mêmes, mais par des intérêts d’ordre purement idéologique et structurel. La seule réponse possible ne peut être qu'une politique résolument tournée vers le développement d'alternatives à l'IVG, vers la promotion et le soutien à la maternité ».
Source : Liberté Politique