France

L'IVG remboursée à 100% votée par les députés

Les élus ont adopté vendredi deux promesses de campagne de François Hollande : la prise en charge à 100% de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes et la gratuité de la contraception pour les jeunes filles de 15 à 18 ans. Si les sénateurs vont dans le même sens, la décision s'appliquera en 2013.

Irlande du Nord : ouverture d’une clinique privée pour pratiquer des avortements

 Le 18 octobre prochain, "la première clinique privée à pratiquer des avortements en Irlande du Nord ouvri[ra] […] à Belfast". 

IVG : Bientôt remboursée à 100% ?

Selon un quotidien économique, les Interruptions volontaires de grossesse devraient bientôt être prises en charge à 100% par l’Assurance maladie. Actuellement, les IVG sont remboursées entre 70 et 80%.

Présidentielles 2012 : Nicolas Sarkozy s'exprime sur l'avortement

 Nicolas Sarkozy vient de répondre au questionnaire du groupe de pression « Catholiques en campagne ». À la question « Pensez-vous pour éviter la pratique de l’avortement, qui porte atteinte au principe sacré de la vie, traumatique pour les femmes et coûteux pour la société, qu’aider les femmes enceintes à garder leur enfant par des aides spécifiques serait une meilleure solution ? », le président-candidat juge que« l’avortement est toujours un drame, qui ne peut pas être banalisé ».

Vers un avortement post-natal?

 Le 30 mars 2012, Pierre-Olivier Arduin revient sur un article publié dans la revue Journal of Medical Ethics. Ce dernier, écrit par deux universitaires - Francesca Minerva et Alberto Giubilini -  plaide pour un droit à supprimer des nouveau-nés  dans les mêmes conditions que l'avortement.

Pour Pierre-Olivier Arduin, le raisonnement des deux universitaires est un raisonnement en trois étapes. D'une part, ils développent la notion "d'euthanasienéonatale" selon laquelle, l'avortement pratiqué en raison d'une anomalie détectée chez l'enfant à naître doit pourvoir être étendue au handicap détecté  après la naissance. 
D'autre part, ces chercheurs considèrent cette première notion trop restrictive parce qu'ils estiment devoir "faire valoir les intérêts des parents" en prenant en compte "des critères tels que les coûts social, psychologique et économique" afin de recourir au "meurtre du nouveau-né" même s'il est en bonne santé. 

Enfin, ils estiment que " foetus" ou "nouveau-né" ne sont pas des "personnes au sens éthique du terme" car "pour pouvoir être défini comme une personne et donc se voir attribuer des droits, dont le droit à la vie, il faut être doté d'une conscience de soit, de la capacité de se relier aux autres et au monde qui nous entoure".

Source : Libertépolitique.com (Pierre-Olivier Arduin) 30/03/12

Avortement : Hollande s’aligne sur Poutou et Mélenchon

 France Inter, relayé par les Nouvelles de France, a annoncé en exclusivité ce matin l’intention du Parti socialiste de rembourser à 100% la pratique de l’avortement aujourd’hui prise en charge à 70% ou 80%, selon qu’il s’agit d’un avortement médicamenteux ou d’un avortement chirurgical.

Marine Le Pen persiste sur l'avortement de confort

Marine Le Pen a brisé jeudi le consensus au Forum ELLE/Sciences Po à Paris en réaffirmant son opposition aux "avortements multiples", pratiqués à ses yeux comme un moyen de contraception, ainsi qu'aux quotas de femmes en politique.  Prenant la parole devant les étudiants de sciences politiques, Marine Le Pen, qui n'a pas démordu de ses convictions, a assuré qu'elle ne voulait pas remettre en cause l'avortement mais "des dérives".

Prix d'un avortement : il coûte environ 500 euros

 Un récent rapport a évalué le coût de l'avortement à 500 €. Notamment un argument pour rendre la contraception gratuite. Cela ne coûterai « que » 80 euros par jeune fille et par an. Cette somme peut donc s'ajouter aux 500 €.

A ceci près que la mentalité contraceptive mène à l’avortement, et que la pillule n'est pas réputé pour être à 100% inoffensive, et ne compte pas non plus les frais liés aux divers traumatismes post-avortement.

Argentine : légalisation de l'avortement en cas de viol

Le 13 mars 2012, la Cour suprême d'Argentine a confirmé un jugement rendu par un tribunal provincial, autorisant l'avortement en cas de viol. En 2010, ce jugement issu de la plus haute cour de la province de Chubut (sud de l'Argentine), avait en effet autorisé la pratique d'un avortement sur une jeune fille de 15 ans qui avait été violée.

Cette décision élargit le champ d'application d'une loi de 1922, selon laquelle seules les femmes atteintes d'une maladie mentale et ayant subi un viol pouvaient avorter. Dans leur jugement, les magistrats écrivent que "dans ces cas [de viols], les médecins n’auront plus à demander une autorisation à la justice : il suffira d’une déclaration de la victime ou de son avocat soulignant qu’elle s’est retrouvée enceinte comme conséquence d’un viol".

Source : Courrier international 15/03/12- Europe 1 14/03/12 - Le Soir.be 13/03/12, via le revue de presse gènéthique

Ne plus ignorer les difficultés psychiques des femmes qui ont subi une IVG

 Le 1er mars 2012, le quotidien Libération publiait une tribune très critique sur le rapport du Pr Israël Nisand sur la sexualité des mineurs, remis à Mme Bougrab, secrétaire d'Etat chargée de la jeunesse. Le 9 mars 2012, Libération publie une tribune répondant à ces critiques, signée par les gynécologues Israël Nisand et Brigitte Letombe et par la psychanalyste Sophie Marinopoulos. Ces derniers soulignent qu'en dehors des compétences épidémiologiques des cosignatrices qui critiquent le rapport sur la sexualité des mineurs, "leur position idéologique ne repose hélas que sur l'étude des chiffres et statistiques, alors que nous recevons des femmes tout au long de leur vie et que nous les écoutons".

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