Le gouvernement Britannique censure les chiffres de l'avortement tardif

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Le gouvernement britannique fait l’objet d’un feu nourri pour avoir gardé secret le nombre d’avortements effectués sur les bébés diagnostiqués handicapés (mental ou physique). Des handicaps sont parfois bénin, ne mettant aucunement en danger la vie future de l’enfant. La loi anglaise permet en effet d’avorter quel que soit l’avancement de la grossesse en cas de malformation du fœtus.

Des association pro-vie pensent que cette pratique se rapproche de plus en plus de l’eugénisme, une sélection des enfants, dans une quête de l’enfant parfait, et de « l’amélioration de la race humaine ».

« C’est un scandale que ces chiffres soient supprimés », a déclaré le professeur Stuart Campbell, obstétricien reconnu pour ses recherches dans l’échographie 3D, et pour sa position récente en faveur de la réduction du délai légale en Grande-Bretagne, proposition refusée il y a quelques mois. « La transparence est l’essence de la médecine. Si nous ne l’avons pas, toutes les dérives peuvent advenir », a-t-il ajouté.

Le département de la santé a quant à lui prétendu que la publication de ces résultats pourrait permettre d’identifier les femmes ayant eu de tels avortements. Ces chiffres avaient pourtant été publiés les années précédentes, et ne contiennent aucune information personnelles.

Le spécialiste américain en bioéthique Wesley J. Smith a aussi commenté cette situation, déclarant « voilà ce que nous devenons, avortant des fœtus viables parce qu’ils ne sont pas physiquement parfaits – avec le gouvernement britannique qui veut garder tout cela secret ».

 

Source : LifeNews