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On parle de 200 millions de dollars qui pourraient être versé au planning familial américain, au titre des crédits alloués par l'Etat fédéral au plan de relance de l'économie. Officiellement, l'argent est dédié à la contraception. Cependant, les planning familiaux américains possèdent les cliniques qui sont responsables de 25% des avortements. Le planning familial aura moins à dépenser dans la contraception, et donc plus d'argent pour financer les avortements aux Etats-Unis, puisque ce sont là ses principales activités. La limitation de cette subvention à la contraception est donc principalement un effet de communication. Cette mesure devrait donc tout aussi bien favoriser les avortements.

Les républicains, par la voix d'un de leur leader John Boehner se sont offusqués, demandant en quoi une telle dépense était supposé "stimuler l'économie".

Dans une intreview télévisée, Nancy Pelosi, chef de file du parti démocrate à la Chambre des représentants a justifié ce plan de relance en expliquant que le financement du planning familial permettrai à l'Etat de "réduire les coûts". Il ne s'agit donc plus de laisser le choix aux femmes, mais bien de réduire les coûts budgétaire liés aux naissances. Ou de renvoyer l'ascenceur à un planning familial, gros contributeur à la campagne présidentielle des démocrates. Par ailleurs, si cette "réduction de coûts" est peu sûre, les conséquences économiques d'un ralentissement de la fécondité à long terme sont bien connues des économistes.

Obama, était attendu pour prononcer un discours demandant le retrait de cette proposition. Obama considérerait en effet que si cette politique est souhaitable, elle ne devrait pas faire partie du plan de relance économique. De plus, Robert Gibbs, officiel en charge des relations presse de la Maison Blanche, a déclaré qu'Obama était inquiet qu'une telle proposition puisse faire échouer le plan de relance, qui pourrait être refusé pour ce motif par l'ensemble des républicains.
 
Sources : Youtube, Wikipedia, LifeNews, LifeNews, LifeNews